20 juin 2015

Le Pyla - La Clusaz : bilan

Voilà une semaine que j'ai achevé cette balade-pélerinage qui m'a fait traverser la France du Pyla à La Clusaz. C'est l'heure du bilan.


Les chiffres.
Ils permettent de se faire une idée objective de la difficulté du trajet. Ces 12 étapes représentent un total de 901 kms et pratiquement 48 h sur la selle. Ce qui donne une moyenne globale de 18.8 km/h. Le cumul de dénivelé positif calculé par Openrunner (12313m) me semble exagéré, au vu des profils que m'affichait mon GPS. Je préfère prendre en compte celui du GPS, soit 10485m.

Comme pour mes autres balades de ce type, je n'ai jamais cherché à maintenir une moyenne. De toutes façons, les étapes de "montagne" étaient là pour m'en dissuader, si cela avait été nécessaire...

La route.
Le trajet que j'avais prévu ne m'a réservé aucune mauvaise surprise. Peu de pistes cyclables (Le Pyla - Hostens sur la première étape), mais pas mal de kilomètres sur des bandes réservées aux cyclistes en bordure de route, principalement dans les Alpes. Même si la protection est symbolique, elle permet quand même de maintenir les voitures un peu à l'écart et elle a l'avantage de faire rouler sur des chaussées en bon état.

Les ascensions que j'ai faites (Pas de Peyrol, Col des Pradeaux, Col des 1000 martyrs, La Clusaz), sont des itinéraires empruntés par de nombreux vélos, surtout pendant le week-end, et les automobilistes semblent le savoir et font donc attention aux vélos. Merci à eux.

Les difficultés.
J'avais choisi le jour du départ en fonction de la météo : depuis ma balade le long de la Loire, je crains un peu les étapes sous la pluie. Le choix a été bon, puisque je ne me suis pas mouillé, sauf les 20 derniers kilomètres avant La Clusaz. Par contre, la chaleur a ajouté une difficulté imprévue. La seconde étape, qui était la plus longue (108 kms), s'est déroulée le jour où la température a été la plus élevée (proche de 35° dès 11h du matin). C'est cette étape qui a été la plus dure, alors que je ne craignais aucune difficulté due au relief.

Pour les ascensions, j'ai toujours fait des pauses, souvent à la recherche de l'ombre (Pas de Peyrol), mais aussi pour garder un rythme cardiaque correct. Dans le col des Pradeaux, j'ai eu la tentation d'augmenter un peu ma cadence et la sanction fut immédiate !

Les plaisirs.
L'étape Auvergnate, entre Brioude et Ambert, a été ma préférée : pour la région traversée et les souvenirs qui y sont attachés, pour ses paysages, pour ses côtes modérées et pour sa météo tempérée.

Les quelques cols que j'avais volontairement mis sur le parcours, m'ont permis de me tester. Certes, ce ne sont pas des "grands cols" et mes "chronos" sont plutôt mauvais, mais j'ai eu la satisfaction de le faire, et de cerner aussi mes limites...

Comme à chaque fois, j'ai apprécié les petites routes, qui permettent de profiter du paysage, des odeurs, des fleurs, bref de la nature. Et une mention particulière pour ma voiture suiveuse qui m'a apporté une aide et un soutien appréciés. Un regret : que ce soit si vite terminé !


La prochaine ?
Aucune idée pour le moment, même si quelques itinéraires me tentent bien. Il y a l'hiver pour y réfléchir...