E11 : Le Puy - Mont Gerbier

YES I CAN ! Voilà, j'ai atteint mon but et réalisé mon projet vélocypédique pour 2013. Mais revenons sur cette dernière étape 'de montagne'.

Au lever, un regard pour le ciel : la météo ne s'est pas trompée. Le ciel a encore quelques portions grises, mais le bleu est bien présent. Premier bon point ! Encore un peu de fraîcheur, mais rien de bien méchant. Je conserve quand même les manches longues (aux bras et aux jambes).

Comme la ville du Puy est au bord de la Loire, pour la quitter il faut commencer par monter : ce sera le lot de la journée. Au sommet de la première côte, à la sortie de la ville, le paysage des montagnes du Velay se profile au-dessus des vallées encore envahies par la brume. Première descente et ... remontée.

Forêts de hêtres et de sapins, pâturages de vaches blondes, et surtout cette odeur de sous-bois et de campagne que je ne retrouve qu'en Auvergne. La route est pour moi, petite route de montagne où je ne croise personne. La première montée plus sérieuse m'amène à St Martin de Fugères, village perché qui domine la vallée où coule la Loire réduite à un gros ruisseau.

Descente sur Goudet et son clocheton au toit de céramique coloré. Puis dernière montée de la matinée avant le plateau valloné qui va me conduire au rendez-vous de midi sur les bords du lac d'Issarlès, non sans m'imposer un dernier petit raidillon. Déjeuner à la plage dans une ambiance estivale avant d'attaquer les 30 derniers kilomètres.

Qui commencent par la fin de la montée au col de Gage durant laquelle on a une superbe vue sur le lac. Après une descente indiquée à 10% jusqu'au pont de La Palisse, la route va monter, plus ou moins raide, jusqu'au terminus, avec quelques faux-plats histoire de récupérer un peu.

Jusqu'au village de Ste Eulalie au pays des sources de la Loire, tout se passe encore bien. Mais je me demande quand ça va monter vraiment car l'altitude indiquée sur les bornes routières me dit clairement que je ne suis pas encore en haut ! 

Eh bien ce sont en fait les 2 derniers kilomètres qui vont m'amener au point culminant.  Les panneaux du Conseil Général de l'Ardèche donnent la couleur : pente moyenne 6%, maxi 8%. Dit comme ça, rien de bien méchant. Mais au bout de la journée, les jambes de papy sont un peu lourdes. Et le vent a décidé de venir pile en face !

Avec quelques haltes, j'arrive quand même au bout vers 15h30 (82 kms en 5h21). La moyenne n'est pas bien brillante, mais ce n'était pas le but recherché. Et si l'on en croit la mention du Touring Club de France, ce petit bassin à sec est la source de la Loire ! A moins que ce ne soit ce filet d'eau caché dans une boutique de souvenirs ? Bien commercial tout ça.

Ce qui est sûr, c'est que quelques mètres plus bas, la Loire n'est pas bien importante :

Désolé pour ceux qui suivent au jour le jour et attendaient le dernier CR : après une collation Ardéchoise, nous avons repris la route du Pyla. Donc pas de possibilité de trancrire mes dernières émotions ...