La route est simple à trouver, direction Paimboeuf où je rejoins la piste cyclable qui longe le canal de la Martinière. Ambiance bucolique et route déserte. Seuls quelques pêcheurs sont déjà affairés à taquiner le poisson du canal.
Petite halte à l'écluse de la Martinière où Anne est en train de dessiner. J'en profite pour récupérer ma pompe que j'avais oubliée au départ : on ne sait jamais. Puis je continue direction Bouguenais et Nantes.
A l'entrée de Nantes, je perds l'itinéraire que j'avais noté, mais en fait, il suffit de suivre les pistes cyclables. La traversée de la ville se fait donc sans problème et je me retrouve rapidement sur la route du bord de Loire à St Sébastien.
Cette route très agréable est aussi étroite et sinueuse et le trafic y est assez important. Il y a une piste en cours d'aménagement, mais elle n'est pas signalée : j'essaie un petit tronçon, mais il s'avère peu adapté à mes pneus de route (petit gravillon et passages en gros pavés inégaux). Donc retour sur la route.
Casse-croûte avec Anne qui a trouvé un joli coin en bordure du fleuve près de Champtoceaux, juste avant la seule côte de la journée. Il ne reste qu'une vingtaine de kilomètres jusqu'à Ancenis en passant par Liré, la patrie de Joachim du Bellay :
Arrivée à Ancenis vers 15h :105 kms en 4h34 (moyenne 22.9 ). Douche et repos, prêt pour l'étape de demain...Plus mon Loire Gaulois que le Tibre Latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur Angevine.