Quelques chiffres.
Les 12 étapes de cette balade représentent 1036 kms effectivement parcourus au compteur et 50 h sur la selle, soit une moyenne globale de 21.7 km/h. Côté dénivelé cumulé, j'ai grimpé 11478m et descendu 11498m (calcul fait à l'aide de Openrunner) : étant donné que je suis parti de la maison située à 25m et arrivé sur le port du Lavandou, le cumul semble bon !
La route.
En tenant compte de l'expérience de l'an dernier le long de la Loire, j'avais éliminé d'entrée l'utilisation des pistes cyclables, d'autant plus facilement que l'itinéraire ne comportait qu'une 'Voie Verte' le long du Lot. J'ai donc toujours roulé sur des routes en bon état et je n'ai eu à déplorer aucune crevaison. Hasard ou conséquence ?
J'avais utilisé la même 'méthode' pour tracer mon itinéraire et déterminer les étapes (Openrunner + Streetview) et le résultat m'a donné entière satisfaction. Elle m'a également permis de créer facilement les fichiers de trajet à utiliser avec mon GPS.
Un peu comme à chaque fois, la difficulté n'était pas là où je l'attendais. Je m'attendais à une étape difficile entre Millau et Valleraugue avec l'ascension de l'Aigoual, mais la principale difficulté est venue du vent contraire subi dans la vallée du Rhône. Je m'étais préparé mentalement à subir le Mistral de côté, ce qui s'est avéré exact. Mais passé Uzès ou Carpentras, je m'attendais à ce qu'il m'aide : c'était sans compter qu'il allait laisser la place au vent d'Est que j'ai subi de face ...
Le GPS.
Le nouvel équipement utilisé cette année a été le GPS qui m'avait été offert à Noël, en remplacement du simple compteur vitesse/distance que j'utilisais jusqu'alors. Il s'agit du modèle Garmin Edge 800, qui fait office de compteur et de GPS. La partie compteur est semblable à ce que j'avais avant, avec en plus l'indication de la cadence de pédalage et le rythme cardiaque. Le gros plus vient de la fonction GPS.
J'avais pu tester en partie son utilisation lors de mes sorties d'entraînement, mais étant donné que je connais mes parcours, l'aide qu'il pouvait m'apporter n'était pas évidente à mesurer. J'attendais donc des conditions 'réelles' pour pouvoir juger.
- La cartographie : l'appareil est vendu avec une carte des principales routes de France : inutilisable. J'ai donc acheté des cartes sur le site Garmin, mais ce sont des cartes routières peu adaptées au vélo. J'ai donc très vite changé pour des cartes plus adaptées, et j'ai fait le choix des cartes OpenStreetMap, libres de droit et mises à jour en permanence par la communauté des utilisateurs. L'expérience sur la distance parcourue m'a confirmé que le choix était bon.
- Le suivi de parcours : à partir de l'itinéraire déterminé avec Openrunner, j'avais chargé sur l'appareil les données de route pour chaque étape. Il me suffisait ainsi chaque matin de sélectionner le parcours correspondant à l'étape du jour pour que celui-ci s'affiche sur la carte : il ne me restait plus qu'à le suivre, d'autant plus facilement qu'en cas d'erreur, une alarme sonore m'indiquait que j'avais quitté le parcours.
- Le guidage : j'ai peu utilisé cette fonction, mais elle peut s'avérer pratique. Une seule étape n'était pas bonne car je n'avais pas enregistré le parcours jusqu'à l'hôtel effectivement choisi : c'est là que j'ai pu apprécier cette fonction qui m'a permis de retrouver la bonne destination !
Je pouvais ainsi arriver jusqu'à notre hôtel sans avoir à chercher ma route, à condition que le parcours enregistré conduise au bon hôtel. Les feuilles de route que j'avais préparées comme précédemment sont restées dans mon sac : elles ont cependant servi à Anne pour me suivre !